La recherche et l'AMI

Le PNR du Médoc, un territoire-laboratoire

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Le territoire du PNR du Médoc est un des « territoire-laboratoire » du programme de recherche régional Marginov en raison de sa sitaution géographique et du caractère innovant de l’appel à Manifestition d’INtérpetsur les paysages agricoles. Ce territoire est considéré comme un laboratoire sur lequel est conduit parallèlement une thèse de doctirat, sun stage de recherche-action et un séminaire de recherche.

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Le projet de recherche MARGINOV

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 « Créativités et innovations socio-spatiales dans les territoires en marge de la région Nouvelle-Aquitaine.
État des lieux, expérimentations et propositions ».Ce projet  interdisciplinaire et interprofessionnelle est porté par le site de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux du laboratoire PASSAGES. La finalité de ce projet, lauréat de l’appel à projet 2017 de la Région Nouvelle- Aquitaine est d’interroger les différentes manières d’habiter les lieux, d’aménager les territoires et de gérer les environnements et les paysages dans des contextes particuliers : les territoires en marge de la Région Nouvelle-Aquitaine.

La marginalité territoriale telle que l’on l’entend ici n’est pas réductible à ce que peuvent produire l’éloignement par un rapport à un centre, l’enclavement ou un déficit de développement économique et démographique. Il n’y a de marge que relativement à des processus ou à un cadre normé d’appréhension des réalités territoriales, voire à des choix politiques qui la créent et l’instituent comme telle. La marge territoriale est ici principalement regardée relativement à la relation des territoires au système économique en vigueur, mais aussi du point de vue du processus actuel de métropolisation du territoire régional et de ce que produit le passage à la grande région. Ces deux derniers phénomènes réordonnent les rapports entre centres et marges, refixant les distances et décidant des degrés de visibilité, sans pour autant priver la marge du pouvoir d’innover et de prospérer. Là est l’autre point de vue à partir duquel nous choisissons de regarder les marges territoriales.

Ces territoires — on peut en faire le constat— ne sont pas suffisamment appréhendés dans toute leur complexité et, la plupart du temps, regardés de façon négative. Il s’agit donc de montrer que les territoires en marge peuvent constituer des révélateurs du rapport d’une société à ses ressources et à son environnement, mais aussi des lieux incubateurs de solutions alternatives pour renouveler les pratiques en matière d’aménagement et de développement local des territoires, autant que de gestion des environnements ou de préservation des patrimoines bâti, naturel et paysager. S’attacher à les étudier est pour nous tenter d’en interroger et d’en révéler la potentielle exemplarité.

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La thèse de doctorat

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« Une pédagogie en projet. Contribution par le paysage au renouvellement de l’action territoriale et des pratiques socio-spatiales dans les territoires en marge de la région Nouvelle-Aquitaine. »

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Cette thèse envisage d’expérimenter une pédagogie-action, collective et inventive, dans une série de territoires-ateliers dans le cadre du projet de recherche « Créativités et innovations socio-spatiales dans les territoires en marge de la région Nouvelle-Aquitaine » (MARGINOV). Elle s’inscrit dans un moment- clef de l’histoire de l’action publique dans les champs de la conception de l’espace et de la gestion des territoires et des environnements à l’échelle locale. Les expertises et les pratiques des concepteurs de l’espace sont aujourd’hui fortement mises à l’épreuve, suite à une montée en puissance d’attentes fortes en matière de participation des acteurs et des habitants aux décisions qui concernent leur environnement et leur cadre de vie (cf. notamment la Convention européenne du paysage, Florence, 2000).

Face à ce contexte nouveau, ouvert et évolutif, qui réclame un réajustement permanent des savoirs et des pratiques professionnelles, la thèse se propose de prendre comme cadre de travail les ateliers pédagogiques « hors les murs » développés par les établissements d’enseignement supérieurs mettant en œuvre une pédagogie du projet que celui-ci relève du projet architectural, du projet urbain ou du projet de paysage. La problématique repose sur les questionnements suivants : quelle est l’efficience de ces dispositifs dans la mise en œuvre sur le terrain des politiques publiques dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage ? Est-il envisageable de mobiliser ces espaces pédagogiques et d’en faire de véritables outils de l’action publique ou collective afin d’inventer une ingénierie territoriale capable de répondre aux enjeux qui se posent aux acteurs dans les territoires ?

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Le stage de recherche-action

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Ce stage vise à répondre à un double objectif : -participer à la conduite et à la mise en œuvre du laboratoire des paysages agricoles en Médoc porté par le syndicat Mixte du Pays Médoc, lauréat de l’appel à manifestation d’intérêts (AMI) « Paysages agricoles » lancé en 2017 par le Conseil Départemental de la Gironde ; -participer à un programme de recherche CNRS du laboratoire « passages » intitulé « Marginov » et à une thèse de doctorat dont le laboratoire des paysages agricoles en Médoc constitue un cas d’étude et le territoire du futur PNR du Médoc un terrain de recherche.  
 
Ce stage nécessitera donc d’adopter une double posture entre recherche et action par : -la mise en place d’actions concrètes relevant de la participation ou de la médiation paysagère dans le cadre des phases 3 et 4 du projet de laboratoire des paysages agricoles en Médoc.  -l’observation, l’analyse et la formulation de retours réflexifs de ces actions pour participer au programme de recherche Marginov et à la thèse de doctorat. 

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